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    On s'habitue par s'habituer, la période des anniversaires approche. Des heureux et tristes anniversaires. L'heure est grave, Oh malheur !

    Il y a toute juste dix ans assis sur une montagne de mon île, je regardais au loin la mer et je pleurais, tout allait de travers et l'horizon de l'an 2000, redoutable et infranchissable  ! Depuis peu il avait quelque chose de changé et même ma chère étoile mourrait ce jour là, je voulais vivre et l'espoir à l'époque s'appelait tri-thérapies, mais l'horizon restait bouché.

    Des larmes sortait la rage, la frustration et la certitude que ça serait toujours approximatif, alors on analyse, on casse, on se fixe des objectifs et on reconstruit, on va vers les autres, on sourit et on se relève.

    On finit par oublier que tout est poussière, que tout se recycle à l'infini au présent mais que nous avançons vers une fin certaine plus ou moins loin. On s'habitue par s'habituer, n'est-ce pas ?

    On oublie. J'ai oublié ! L'essentiel, j'ai perdu entre temps mes chers amours, construit d'autres, perdu à nouveau des proches sans savoir s'ils étaient vrais et sincères, sans avoir eu le courage de leur dire l'essentiel. Farewell my friends.

    Alors, je me suis dit que l'essentiel restait toujours à venir comme le pire aussi ! Le recyclage continue, à infini. Vivre sur des acquis, des fragments du passé n'est pas de la bonne came.

    Je fais des bilans, je suis toujours là, essentiel avec mes dogmes à la con dans la vie comme dans l'art que je produits comme un cache sexe à la misère. Ce sexe à la vertical dans le fond d'une pièce noire. Oh la là ! On devient  « aware », honnête  !  Mais je le suis toujours avec moi, libre .. ah oui libre ? Alors ? Toujours là pour sauver son dogme où on s'enferme un peu plus chaque jour. On s'habitue par s'habituer et notre vérité, nos critiques sont toujours les meilleures. Alors mon petit, mon petit éternel  2e ; ta vérité est toujours la bonne, ta vie est déjà passée de moitié. RECYCLE. Dans dix minutes, dix jours, dix ans, peut-être que tu regretteras ces mots, mais Fuck it !

    Ça ira mieux, oublie tes dogmes et garde une seule certitude : le pire est toujours à venir, mais du pire tu garderas quelques petits bouts que te feront sourire tant que t'est vivant. On se contredit tous le jours!

     

    EVERYTHING CONTINUES, FUCK IT!

     


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    toile commencée cet été..à venir


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